— Alors, tu vas vraiment faire
ça ? « Évoquer tes souvenirs d’enfance »…
Comme ces mots te gênent, tu ne les aimes pas. Mais reconnais que ce
sont les seuls mots qui conviennent. Tu veux « évoquer tes
souvenirs »… il n’y a pas à tortiller, c’est bien ça.
Enfance, Nathalie Sarraute (1983)
Enfance, Nathalie Sarraute (1983)
"Tempo è galant'uomo", Figaro dans Le Mariage de Figaro (III,3)
"Je vois une petite fille ensevelie au miroir des années", Gérard Lenorman
"Qu'est-ce que tu
racontes toi ? Je suis pas du tout gentille !
Si les gens voyaient
comment je suis vraiment en vrai, i' diraient pas que je suis gentille
!"
La très jeune fille dans Cendrillon de Joël Pommerat
O O
Et si nous commencions par la description d'un lieu, réel ou imaginaire ?
Lorsqu'il lui avait fait
visiter la maison, il avait installé un canapé en cuir blanc dans
la salle de séjour rustique aux murs de pierres apparentes avec
poutres en traverses de chemin de fer au plafond, carreaux provençaux
au sol, escalier en bois menant à l'étage et table en chêne d'un
seul tenant entourée de bancs en pierres apparentes. C'était, avec
le bar sous l'escalier conduisant à l'étage, le seul mobilier. Une
porte en bois de la même couleur que les volets donnait sur la cave,
au fond, à côté de l'immense cheminée dans l'angle de
la pièce. Une autre porte, au fond, sur le côté, ouvrait sur le
garage. Deux fenêtres et une porte-fenêtre perçaient la muraille
donnant sur la galerie et une porte ajourée annonçait la cuisine.
"C'est
dans cette maison, derrière ces volets marron, que j'ai mes p'tits
souv'nirs",
Chanson de Henri Dès, "Petits
souvenirs"
A vous de jouer !
Avant la traversée de l'ombre..
Et la rencontre..
Astrée et Céladon dans Maestro de Léa Frazer
. . les rencontres . .
. . les belles rencontres . .
La Fée dans Cendrillon de Joël Pommerat
. . et les autres . .
La méchanceté, François Flahault
Bonjour Tristesse . .
"Fuis
du plus loin la Pointe assassine,
L'Esprit
cruel et le Rire impur,
Qui font
pleurer les yeux de l'Azur"
Paul Verlaine, "Art poétique"
"Puisque entre
humains, ainsi, vous vivez en vrais loups,
Traîtres,
vous ne m'aurez de ma vie, avec vous."
Alceste dans Le Misanthrope de Molière
" -- "O mon Mal, disait-il, que m'êtes-vous ?"
Paul Valéry, L'Ange (Mai 1945)
"La
grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la
métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a
déchiré le coeur qui l'aimait."
Benjamin Constant,
Adolphe
Bonjour Tristesse . .
"souriant comme sourirait un enfant malade"
Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val
Quelqu'un comme vous, Fabrice Roger-Lacan
"Evite à tout homme la honte", Nietesche
"N'humilions pas l'homme qui nous sert bien", Figaro (III,5)
"L'homme n'est pas bon", Valère Novarina dans L'Opérette imaginaire
. . avec l' autre, en soi . .
"Une manière d'ange était assis sur le bord d'une fontaine.
Il s'y mirait, et se voyait Homme, et en larmes, et il s'étonnait à l'extrême de s'apparaître dans l'onde nue cette proie d'une tristesse infinie."
" -- "O mon Mal, disait-il, que m'êtes-vous ?"
"Et pendant une éternité, il ne cessa de connaître et de ne pas comprendre."
Paul Valéry, L'Ange (Mai 1945)
. . et hors de soi . .
Mentor jette Télémaque à l'eau pour le sauver des tentations de l'île de Calypso
dans Les Aventures de Télémaque de Fénelon
http://tempoeclipse.blogspot.com
Orphée et Eurydice
à suivre..
"une bande passante de sensibilité", Marcel Proust
The Encounter (la rencontre), Bill Viola (2012)
"un signal à travers les flammes"
Antonin Artaud cité par Peter Brook dans L'Espace vide (p.74)
"au coeur des flammes", ibid (p.72)
parce que "la poésie nous a désertés", Peter Brook, ibid (p.70)
"Comprendre, comprendre la visibilité de l'invisible est l'oeuvre d'une vie." ibid (p.80)
"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible"
Paul Klee